THE HOUSE THAT JACK BUILT
Réalisé par Lars Von Trier / Danemark
2018 / 2h30 / VOSTF
Avec Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman
États-Unis, années 70.
Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L’histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d’art en soi. Alors que l’ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher, il décide - contrairement à toute logique - de prendre de plus en plus de risques.
Post Mortem : Il serait inconsidéré d’écrire que Lars von Trier révolutionne le genre et en particulier la catégorie «serial killer». En effet, le chapitrage du film, son esthétique de la violence, ses multiples références culturelles, son immoralité provocatrice etc etc ... Bref, pas de choc à ce niveau là, sinon pour les pucelles et puceaux du genre horreur (!) En revanche, l’oeuvre se fait carrément hors-normes par l’effroi qu’elle provoque. Le malaise est tel que le froid se glisse dans vos veines jusqu’aux sinapses les plus tranquilles de votre crâne. Et à ce moment là, on entre, presque contre notre gré, en première classe, celle des chefs-doeuvre du 7eme art, précisément inclassables. Incassable et «gi-dantesque.»